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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans plus de 100 pays. L'OIM est présente en Suisse depuis 1994.
À propos
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OIM Global
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable. L'aide au retour constitue l'une des thématiques d'activités principales de l'OIM Berne.
Ce que nous faisons
Ce que nous faisons
Priorités transversales (globales)
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Déclaration du directeur général de l´OIM, António Vitorino, pour la Journée internationale des migrants: "Mettre à profit le potentiel de la mobilité humaine"
Genève – Cette année, la Journée internationale des migrants coïncide presque exactement avec le 70e anniversaire de la conférence de Bruxelles qui a conduit à la création de l’Organisation internationale pour les migrations.
Au cours de ces 70 ans, nous avons porté assistance à des millions de migrants dans le monde entier et avons travaillé sans relâche avec nos États Membres pour faire en sorte que la migration soit gérée de manière sûre, ordonnée et respectueuse de la dignité humaine.
À l’image de l’Organisation, le paysage de la mobilité humaine a changé.
Outre les images de frontières fermées, de familles séparées et d’instabilité économique, la pandémie, qui dure depuis maintenant deux ans, a provoqué une nouvelle vague d’hostilité à l’égard des migrants et une instrumentalisation accrue des migrants dans les politiques publiques.
C’est inacceptable.
Tout aussi inacceptable est l’impunité relative avec laquelle des passeurs sans scrupules opèrent le long des routes migratoires dans le monde entier. L’état de droit doit être respecté et des mesures doivent être prises pour lutter contre ceux qui exploitent des personnes lorsqu’elles sont le plus vulnérables.
La riposte à la COVID-19 a souligné avec force l’importance des travailleurs migrants pour notre sécurité à tous.
Les retombées économiques positives de leur travail dans les pays où ils résident et les 540 milliards de dollars É.-U. rapatriés l’année dernière vers les communautés des pays à faible revenu et à revenu intermédiaire témoignent de leur ardeur au travail, de leur esprit d’entreprise et la communauté dont nous bénéficions tous.
Mais, pour que tout le potentiel de la mobilité humaine puisse être exploité, deux conditions doivent être réunies.
Les gouvernements doivent passer des mots à l’action et tenir compte des migrants, quel que soit leur statut juridique, dans leurs plans de relèvement économique et social.
Et nous devons réaffirmer notre volonté de créer et de renforcer les voies de migration légales qui protègent la souveraineté nationale et les droits de l’homme des migrants.
Adopter une approche globale nécessite d’abandonner la posture défensive qui, trop souvent, fait des victimes parmi ceux qui ont entrepris un voyage de migration.
Collectivement, nous devons prendre sans délai un engagement et des mesures pour mettre en place des politiques qui maximisent le potentiel qu’offre la migration pour tous, tout en veillant à ce que les droits de l’homme fondamentaux des migrants soient protégés.
Le Forum d’examen des migrations internationales, en mai prochain, sera l’occasion de faire le point de la mise en œuvre du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, qui propose un cadre pour relever les défis de la migration, tout en renforçant la contribution des migrants et de la migration au développement humain.
Ensemble, nous pouvons réaliser tout le potentiel qu’offre la mobilité humaine.